
Défense de jouer,
2017
Vues de l'exposition
Une résidence suivie de son exposition dans le cadre de "la nuit de la culture" dans la galerie du théâtre municipale de la ville d'Esch-sur-Alzette. Travail réalisé en collaboration avec l'artiste luxembourgeoise Nora Wagner. Sur une durée de deux mois avec pour vaste thème la ville même d'Esch-sur Alzette au Luxembourg.
Nous avons décidé de faire un travail "dans" la ville et non pas "sur" la ville. En commençant par partager son quotidien puis en prélevant tout ce que nous avons pu tirer de l'espace public de la ville (matériaux, motifs, bribes de conversations...)
En nous laissant guider par notre sensibilité pour re-contextualiser notre collecte dans la salle d'exposition, l'intention était de créer le lieu de notre propre architecture du monde avec sa cohérence intérieure.
Il nous a semblé intéressant de prendre à contre-pied ce thème "documentaire" pour replacer notre position en tant qu'artiste. À savoir non didactique.
Toujours tenant sur l'idée unitaire d'enlever des couches au réel et son ordinaire, pour révéler un "autre chose" qui n'est rien d'autre pour nous que la volonté de créer une poésie de l'infra-ordinaire.
Nous avons peu à peu fait exister le centre d'une constellation, lieu de transit d'un éclatement que furent nos déambulations journalières. Nous pensons qu'il est aujourd'hui important de donner à l'errance une forme positive. Créatrice de formes et de partages.


Défense de jouer,
2017
Vues de l'exposition

Performance :
lectures de bribes de conversations prélevées dans la ville tout au long de la résidence en déambulant devant nos installations.


Défense de jouer,
2017
Vues de la performance


Les motifs de nos peintures sont tirés de devantures de portes d'entrée de maisons, paillassons d'entrée, plafonds d'entrée de magasins auxquels nous avons voulu donner un statut symbolique tout particulier. Des lieux de flou entre espace public et espace privé.
Au fil de nos déambulations nous avons invité certains habitants à nous raconter une histoire.
Chaque participant était amené à choisir une peinture comme fond et un costume qu’il trouvait en accord. Cette façon de rejouer avec nos motifs puisés dans la réalité de la ville façonne un nouveau cadre abstrait dans lequel chaque personne vient livrer une partie de lui-même, flottant entre mise en scène et histoire vraie.
True Story,
2017